Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux
J.R.R. Tolkien
Bilbo le Hobbit :
Bilbo, comme tous les hobbits, est un petit être paisible. L'aventure tombe sur lui comme la foudre quand le magicien Gandalf et treize nains barbus viennent lui parler de trésor, d'expédition périlleuse à la Montagne Solitaire gardée par le grand dragon Smaug, car Bilbo partira avec eux ! Il traversera les Terres Solitaires et la forêt de Mirkwood dont il ne faut pas quitter le sentier, sera capturé par les trolls qui se repaissent de chair humaine, entraîné par les gobelins dans les entrailles de la terre, contraint à un concours d'énigmes par le sinistre Gollum, englué dans la toile d'une araignée géante... Bilbo échappera cependant à tous les dangers et reviendra chez lui, perdu de réputation dans le monde des hobbits, mais riche et plus sage. Bilbo le hobbit, un grand classique de la littérature fantastique moderne.
Le Seigneur des Anneaux :
Tome 1, La communauté de l'anneau :
Aux temps reculés qu'évoque le récit, la Terre est peuplée d'innombrables créatures étranges. Les Hobbits, apparentés à l'homme, mais proches également des Elfes et des Nains, vivent en paix au nord-ouest de l'Ancien Monde, dans la Comté. Paix précaire et menacée, cependant, depuis que Bilbon Sacquet a dérobé au monstre Gollum l'Anneau de Puissance jadis forgé par Sauron de Mordor. Car cet anneau est doté d'un pouvoir immense et maléfique. Il permet à son détenteur de se rendre invisible et lui confère une autorité sans limite sur les possesseurs des autres Anneaux. Bref, il fait de lui le Maître du Monde. C'est pourquoi Sauron s'est juré de reconquérir l'Anneau par tous les moyens. Déjà ses Cavaliers Noirs rôdent aux frontières de la Comté...
Tome 2, Les deux tours :
Dans le deuxième volet de cette trilogie, Frodon le Hobbit et ses Compagnons se sont engagés, au Grand Conseil d'Elrond, à détruire cet Anneau de Puissance dont Sauron cherche à s'emparer pour asservir tous les peuples de la terre habitée : Elfes et Nains, Hommes et Hobbits. Dès les premières étapes de leur audacieuse entreprise, les Compagnons de Frodon vont affronter les forces du Seigneur des Ténèbres et bientôt ils devront se disperser pour survivre. Parviendront-ils à échapper aux Cavaliers de Rohan ? Trouveront-ils asile auprès de Ceux des Arbres, grâce à l'entremise de Sylvebarbe ? Qu'adviendra-t-il de Gandalf le Gris métamorphosé, au-delà de la mort, en Cavalier Blanc ?
Tome 3, Le retour du roi :
Enfin, avec Le Retour du Roi, s'achèvent dans un fracas d'apocalypse les derniers combats de la guerre de l'anneau. Tandis que le continent se couvre de ténèbres, annonçant pour le peuple des Hobbits l'aube d'une ère nouvelle, Frodon poursuit son entreprise. Alors qu'il n'a pu franchir la Porte Noire, il se demande comment atteindre le Mont du Destin. Peut-être est-il trop tard : le seigneur des Ténèbres mobilise ses troupes. Les Rohirrim n'ont plus le temps d'en finir avec le traître assiégé dans l'imprenable tour d'Orhanc ;ils doivent se rassembler pour faire face à l'ennemi. Tentant une fois de plus sa chance, Frodon passe par le Haut Col, où il sera livré à l'abominable Arachné. Survivra-t-il à son dangereux périple à travers le Pays Noir ?
Je viens de finir cette fresque fantastique mythique dans le monde de la littérature.
Un mot me vient à l'esprit pour l'ensemble : grandiose. Grandiose pour plusieurs raisons :
- Plus de 20 ans pour l'écrire : voilà qui force l'admiration. Avoir réussi à tenir et à maintenir la cohérence de l'ensemble est une prouesse.
- Le style : Bilbo est presque un conte pour enfant. Le Seigneur des Anneaux est plus adulte, à cause des nombreux noms, généalogie, date et calendrier, les chansons et poèmes. Mais dans les deux cas, la narration est douce et poétique. Un brin d'humour et un rythme toujours adapté aux évènements.
- L'histoire : des elfes, des nains, des hommes. Des dragons, des trolls, des orques.Un Seigneur ténébreux voulant étendre sa domination sur le monde. Un héros plus grand que d'apparences. Un roi magnifique et terrible qui veut conquérir le coeur de celle qui l'aime. Une lutte des hommes contre la destruction de la nature. Tous les thèmes chers à l'enfance, l'adolescence et l'adulte.
Le tour du Monde en 80 jours
Jules Verne
Un grand classique de la littérature qui n'a que peu vieilli (comme peu de romans de Verne). On se laisse vite prendre au jeu de cette course poursuite contre la montre.
Seule interrogation qui persiste : d’où sort la Montgolfière que j’ai vu dans plusieurs dessins animés dont Philéas Fogg et Passepartout se servent pour traverser la France ?
La Longue Route
Bernard Moitessier
Bernard Moitessier a acquis une renommée internationale après son tour du monde et demi en solitaire, en 1968-1969, à la suite duquel il publie La Longue Route, sans doute le livre le plus emblématique, qui fut traduite dans plusieurs langues. Un chant, un poème à la mer, où l’homme, son bateau et les éléments se pénètrent et vibrent à l’unisson. Parti le 22 août 1968 de Plymouth pour participer au tour du monde en solitaire et sans escale organisé par le Sunday Times, Bernard Moitessier, après avoir ” bouclé la boucle ” en vainqueur, ne s’arrête pas et décide de poursuivre sa route. Ce marin hors norme a voulu aller jusqu’au bout de la résistance humaine et de celle de son bateau, sur une mer tout à tour câline ou rugissante comme un fauve. C’est, à l’époque, le plus long voyage en solitaire, 37 455 milles sans toucher terre, dix mois seul entre mer et ciel, avec les dauphins, les poissons volants, les oiseaux et les étoiles.
Depuis ma lecture de Vercors sur son voyage en Chine, je me suis pris d’une passion pour les récits de voyage.
Celui-ci est transcendental. L’auteur est ébloui par l’expérience qu’il vit sur son bateau en solitaire autour du monde et nous livre ses peurs, ses espoirs et ses convictions. Je ne suis pas resté indifférent à son style très personnel qui change en fonction du temps en mer.
Un livre ‘humain’, plein d’espoirs et de convictions.
Harry Potter
J.K. Rowling
Bon je viens de digérer l’ensemble des Harry Potter sortis à ce jour en français. J’ai choisi la collection Gallimard Jeunesse pour le côté plus pratique à lire de leur collection.
Je trouve cette oeuvre tout simplement merveilleuse!
Tout y est pour attirer le lecteur de plus en plus loin, pour assoiffer une envie de détails que l’on croit inestinguible.
Chaque livre est conçu comme une mini-oeuvre : les personnages récurrents sont représentés, les actions précédentes résumées au besoin.
L’action y est crescendo et préparé tout au long de chapitres si bien que la montée en régime se fait toute seule. On a qu’un envie : lire plus pour comprendre et assouvir sa curiosité.
Le monde magique est envoutante avec en bonne proportion les bestioles magiques, les sorts du plus marrant au plus mortel, des personnages haut en couleurs (Dolores Ombrage est ignoble, McGonagall strictly strict et Flitwick petit mais costaud par exemple :) ), une imbrication dans le monde des Moldus surprenante, … bref mangez-en !
Je le recommande vivement à tous les gens que je connais qui ne les ont pas encore lus.
Le prophétionnel
Pierre Grimbert
C’est de la parodic-fantasy avec un héros palandin pathétique mais drôle aidé par une sorcière grincheuse, un mage obsédé, un voleur chanceux et une amazone …. Bref du bon du très bon dans ce volume. Le deuxième sort en septembre.
Apprendre à vivre
Luc Ferry
Présentation des grands courants philosophiques à travers l’histoire. Passionnant et très instructif.
Les divagations d’un français en chine
Vercors
Vercors nous livre le récit de son voyage effectué en Chine avec son épouse en 1953, sous forme d’un journal. Même si deux mois lui semblaient trop courts pour pouvoir parler d’un tel pays, il tente d’aborder cette civilisation qui connaît un souffle nouveau.
Un récit de voyage particulièrement plaisant à lire. On s’éprend vite de cette chine racontée par les yeux d’un touriste français des années 50. Quelques anecdotes sont particulièrements rigolotes et savoureuses…
Histoire du futur
Robert Anson Heinlein
Extrait tome 1 : "Par conséquent… je propose que nous construisions une fusée interplanétaire et que nous l’envoyions sur la Lune ! ” Dixon rompit le silence. ” Delos, vous déraillez ! Vous venez de dire que ce n’était plus possible. Maintenant, vous parlez de construire une fusée. Je n’ai pas dit que c’était impossible, mais que nous avions laissé filer notre meilleure chance. L’heure est aux voyages interplanétaires. Chaque jour, ce globe devient un peu plus surpeuplé. Notre race va se frayer un chemin vers les planètes ; et si on possède ne serait-ce que le sens de l’initiative que Dieu a alloué à l’huître, on va l’y aider ! "
Extrait tome 2 : "Nous pourrissons sur pied dans les fanges de Vénus, Nous vomissons nos tripes dans son souffle putride. Dans sa jungle inondée, oui, même son humus Grouille et pullule d’une vie qui nous glace et nous vide. Nous avons exploré l’espace et ses confins, Et jaugé la valeur de la moindre poussière. A présent regagnons le foyer des humains, Les fraîches et les vertes collines de la Terre. Prions pour réussir l’ultime atterrissage. Sur le beau globe bleu où nous sommes nés naguère. Puissent nos yeux revoir le ciel et les nuages Et les fraîches et vertes collines de la Terre."
Extrait tome 3 : " Dès ma naissance, ma mère m’avait consacré à l’Église ; pour mes dix-huit ans, mon oncle Absalon, censeur lai, avait obtenu du Conseil des Anciens, par ses prières, mon admission à l’Académie militaire. West Point m’avait plu. Certes j’avais, comme mes camarades, rouspété contre les rigueurs de la vie militaire, mais en vérité j’aimais la routine monastique des levers à cinq heures suivis de deux heures de prière et de méditation, puis de cours et conférences traitant de tous les aspects de la vie militaire, stratégie, tactique, théologie, psychologie des masses, miracles élémentaires… "
Extrait tome 4 : " Soudain, la mémoire lui revint. Le vaisseau ! Le navire interstellaire dont la fabrication s’achevait sur orbite, entre la Terre et Luna. ” Mes amis, dit-il, avant de considérer l’éventualité d’une migration vers une autre planète, examinons toutes les possibilités. Ayant obtenu l’attention, il poursuivit : ” Vous est-il jamais arrivé de penser que toutes les planètes ne tournent pas autour de notre Soleil ? ” Zaccur Barstow rompit le silence. ” Lazarus… vous n’êtes pas sérieux ?- On ne peut plus sérieux. -je ne l’aurais pas cru. Voulez-vous vous expliquer ? -je vais le faire. ” Il fit face à la foule. ” Un vaisseau se trouve actuellement en orbite, un énorme truc, conçu pour faire des bonds entre les étoiles. Pourquoi ne pas s’en emparer pour aller à la recherche des quelques hectares dont on a besoin ? "
Immense classique de la littérature de science-fiction, le cycle Histoire du futur, dont les romans et les nouvelles dressent un panorama complet de l’avenir de l’humanité, figure parmi les plus grandes fresques du genre avec Fondation ou Les Seigneurs de l’Instrumentalité de Cordwainer Smith.
Un vrai régal. C’est la plus grande fresque futuriste et plausible que j’ai lu pour l’instant!